(TripFoumi Enfo) – Le journal en ligne Ayibopost a fait de graves révélations relatives à l’assassinat du journaliste John Wesley Amadi survenu à Laboule 12, Pétion-Ville, le 7 janvier dernier par le puissant chef de gang Ti Makak. Amadi, accompagné d’un autre confrère du nom de Wilguens Saint-Louis, lui aussi tué, avait reçu 4 projectiles, deux dans le ventre et deux dans la tête. Mais qui était John Wesley Amadi effectivement ?
Si le journaliste Thériel Thélus, ancien Rédacteur en Chef de TripFoumi Enfo, le jour du drame, avait exprimé des doutes sur le travailleur de la presse assassiné par rapport à sa possible liaison avec Jimmy Chérizier, un puissant criminel niché à Delmas 6, les rumeurs se confirment par Ayibopost qui, citant un témoin, révèle que la sœur de la victime a reçu une enveloppe d’argent de Barbecue par l’entremise d’un autre journaliste.
D’après le journal précité, un journaliste étranger, dont le nom n’a pas été mentionné dans l’article, confirme que John Wesley Amadi faisait partie de l’équipe de communication de Jimmy Chérizier, ancien policier révoqué. Le défunt exigeait entre 3000 et 5000 dollars américains aux médias étrangers pour leur permettre de s’entretenir avec le caïd de Delmas 6.
Celui qui était non diplômé dans le journalisme, travaillait malgré tout comme metteur en ondes à Radio Megastar, s’assignait également la tâche de faire parvenir à la presse étrangère les points saillants du programme de développement de Barbecue. C’était lui aussi qui filmait les vidéos diffusées généralement sur le compte du recherché par la police nationale, d’après deux collègues du défunt.
Le diplômé en génie électromécanique avait commencé à frequenter les zones occupées par des gangs armés à partir de son intégration à la radio Écoute FM en 2018. Questionnés par Ayibopost, certains de ses collègues déclarent qu’Amadi percevait un maigre salaire, irrégulier. Il avait l’habitude de tourner des vidéos des groupes armés nichés dans le département de l’Artibonite.
Les funérailles de John Wesley Amadi ont coûté la somme de 300, 000 gourdes, précise Ayibopost. Selon sa sœur, rien de cette somme n’est issu de la famille, si ce n’est que des collègues qui ont contribué. Amadi n’habitait pas une maison luxueuse, en revanche, certaines fois, il se la coulait douce dans des hôtels réputés luxueux en Haïti, dont Mariott Hotel.