À la uneJusticeUSA

Le premier procès de Donald Trump au pénal débute ce lundi

Le candidat à la Maison Blanche, Donald Trump, va être devant la justice new-yorkaise lundi pour son premier procès au pénal. Il est inculpé de 34 chefs d’accusation et va être jugé par un jury de douze citoyens new-yorkais qui seront sélectionnés par le juge chargé de l’affaire, de concert avec l’accusation et la défense.

Initialement prévu pour le 25 mars dernier, le premier procès pénal du 45e président américain va s’ouvrir le lundi 15 mars 2024, s’il n’y a aucune complication. Il est accusé d’avoir falsifié des documents de commerce pour commettre un autre crime lié aux lois sur le financement des campagnes électorales aux États-Unis.

Pour revenir aux faits, ces accusations de Trump remontent à la campagne électorale de 2016. En effet, le Wall Street journal a révélé en janvier 2018 que Trump, alors président, aurait versé, juste avant la présidentielle américaine de 2016, environ 130.000 dollars à Stormy Daniels, une ancienne actrice de la pornographie, pour se taire sur une relation sexuelle qu’elle aurait eu avec l’homme d’affaires en 2006. Ce que Trump dément.

Michael Cohen, son avocat à l’époque, aurait versé cette somme à Daniels de ses fonds propres, selon le Wall Street journal. Et pour lui rembourser, Trump aurait falsifié des documents du compte de son entreprise « Trump Organization » pour prétendre payer des frais juridiques à Cohen. D’où l’accusation : falsification de documents de commerce.

Le verdict de ce procès qui débute lundi devrait être connu dans environ six à huit semaines. Si Trump est reconnu coupable par le jury, il risque de se retrouver derrière les barreaux. À moins que le juge aurait décidé de faire preuve de clémence en sa faveur, dans les limites légales, en lui infligeant uniquement une amende ou une peine alternative telle qu’une probation, en raison de son âge et du fait qu’il s’agirait de sa première condamnation pénale.

Donald Trump devrait représenter le Parti républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre 2024. L’une des stratégies de son équipe face aux multiples procès qui l’attendent, consiste de les faire trainer pour qu’ils n’aient pas lieu avant la présidentielle à venir. Pour l’heure, on ignore de quelle stratégie va encore user ses avocats pour continuer à gagner du temps.


Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker