Sans donner le moindre un sou, des travailleurs de la presse ont appris le béaba du métier de secouriste via un programme dénommé «Sekou Jounalis» mis sur pied par le docteur Rock Robens Bertrand à travers son Centre de Formation des Secouristes et Paramedics d’Haïti, sis au numéro 19 de l’avenue Martin Luther King, Nazon. En effet, cette séance de formation a duré 2 jours, 1er et 2 mai 2024, et s’est déroulée sous le thème «Former pour secourir».
Pendant ces deux journées, les journalistes présents ont appris pas mal de choses qui leur serviront pour toujours, à la seule condition qu’ils doivent pratiquer et mettre à jour le métier de secouriste le plus souvent possible. Pour le numéro un du CEFOSEPH, Dr. Bertrand «Ayiti se yon peyi frajil nou bezwen plis sekouris», c’est en ce sens qu’il a déjà projeté deux autres journées d’apprentissage, les 18 et 19 mai à venir, ayant pour nom «Sekou Drapo». Cette fois-ci, tout le monde pourra y prendre part.
Pour la première journée, James Jean-Pierre, formateur en secourisme, a partagé ses techniques avec les journalistes :
- Prise en charge d’une situation d’urgence (PCSU)
- État de choc et perte de connaissance
- Atteinte de la peau – pratique : emballage
Pour le jeudi 2 mai, Sterlin et Dr. Bertrand, formateur en secourisme, ont présenté un exposé de taille sur ces modules :
- Hémorragie – Hémostase
- Les techniques de protection contre le gaz lacrymogène
- Asphyxie – Respiration artificielle
- Arrêt cardiaque – Massage cardiaque
Après avoir suivi cette séance de formation à CEFOSEPH, ces journalistes seront en mesure de donner les premiers soins à toute personne en difficulté. Il faut souligner que les journalistes sont les premiers prestataires de soins de leurs confrères et consœurs victimes sur les lieux de travail, selon le docteur Bertrand.
Questionné sur la raison pour laquelle il a décidé d’offrir cette formation si importante gratuitement, le responsable a répondu contre toute attente qu’il n’a pas l’intention d’être candidat pour les élections à venir, mais, de préférence, il a déclaré : «Nouvèl Ayiti a m’ap wè’l e m’ap kontribye».
