Selon un rapport publié par Reporters sans frontières (RSF), Haïti occupe la 83ème position sur 180 pays et territoires au classement mondial de la liberté de la presse. Le pays perd 21 place en seulement une année, il passe de 62ème à 83ème place dans le classement. Cette descente s’explique en raison de l’environnement précaire dans lequel évolue les journalistes du pays.
Dans ce tableau combien sombre dressé par RSF, il présente la situation difficile dans laquelle évoluent les journalistes haïtiens, qui sont des fois pris pour cible dans les manifestations, jusqu’à subir parfois des agressions et intimidations dans l’exercice de leur fonction.
L’institution internationale a souligné que les journalistes haïtiens font face à plusieurs difficultés, dont un manque de ressources financières, de l’absence de soutien de la part des institutions et d’un accès difficile à l’information. La mort des deux journalistes, dont Vladimir Legagneur en 2018 et Néhémie Joseph en 2019 ont choqué le pays, estime RSF.
Selon Reporters sans frontières, le Coronavirus représente une menace pour la liberté de la presse, en ce sens que cette pandémie va amplifier les crises qui pèsent déjà sur le journalisme.
À rappeler que depuis que le classement s’est établi en 2013, le pays ne s’était jamais retrouvé dans cette position. Il faut toutefois souligner qu’en 2014 le pays avait occupé la 47ème position.
