Le peuple dominicain mérite mieux que le gouvernement de Luis Abinader, selon Claude Joseph
L’ancien Premier ministre Claude Joseph poursuit sa bataille diplomatique avec le gouvernement dominicain dirigé par Luis Abinader. Dans une publication sur son compte Facebook, le diplomate haïtien a déclaré que le peuple dominicain méritait mieux qu’un gouvernement qui continue à lui mentir.
« Le peuple dominicain mérite mieux qu’un gouvernement qui continue à leur mentir. Maintenant ils connaissent la vérité, sauf quelques-uns qui décident de l’ignorer. Ils savent que les deux pays ont volontairement signé une déclaration commune reconnaissant qu’Haïti ne détournera en aucune façon l’eau du fleuve Massacre. Vous avez décidé de les garder dans l’obscurité en ne leur disant pas que vous aviez signé cette déclaration commune », a écrit l’ancien ministre des Affaires étrangères.
L’Ambassadeur de la République Dominicaine en Haïti, Faruk Miguel, a déclaré que la construction du canal sur la Rivière du Massacre est un projet de l’ancien Premier ministre haïtien Claude Joseph dans le but de provoquer une crise entre les deux pays qui partagent l’île.
L’ex-chef de gouvernement a réagi face à l’accusation du chancelier dominicain sur l’initiative de cette prise d’eau sur la rivière frontalière. « Arrêtez de tromper votre peuple pour un gain politique à court terme », peut-on lire dans la publication du dirigeant de la structure EDE.
Claude Joseph a avoué avoir résisté à ces innombrables tentatives d’arrêt des travaux sur la Rivière du Massacre. « Parce que nous en avons le droit. J’ai défendu rationnellement l’intérêt de mon pays sans essayer de saper notre relation, j’avais gagné diplomatiquement et vous avez accepté qu’Haïti ne violera pas le traité de paix de 1929 », a-t-il poursuivi dans sa réaction.
Pour l’ex-locataire de la Primature, identifier l’ennemi numéro 1 du peuple dominicain n’est que de la politique bon marché. « Non, je ne le suis pas. Je ne le serai jamais. Je défends les intérêts de mon pays. C’est ce que je faisais quand j’étais ministre des Affaires étrangères et Premier ministre et c’est ce que j’aurai toujours à faire. Si c’est ce qui fait de moi un “PROVOCATEUR”, qu’il en soit ainsi », a conclu Claude Joseph.