Le maire de New York nie les allégations d’agression sexuelle
Le maire de New York, Eric Adams, a nié, jeudi 23 novembre, avoir agressé il y a trois décennies une femme qui l’avait poursuivi en justice en vertu d’une loi qui devait expiré jeudi permettant aux victimes de violences sexuelles de dénoncer leurs agresseurs même si le délai de prescription est passé.
L’acte d’accusation, déposé par voie électronique mercredi soir, accuse le maire « d’agression sexuelle, de blessures et de discrimination en matière d’emploi fondée sur le genre, entre autres », selon le document déposé à la Cour supérieure de la Justice de New York.
Les faits se seraient produits en 1993, alors qu’ils travaillaient tous deux à la mairie de New York.
Ces allégations “ne sont pas vraies du tout”, a réagi ce jeudi férié, jour de Thanksgiving aux États-Unis, le premier citoyen de New York.
“Je ne ferais jamais rien qui puisse blesser qui que ce soit”, a déclaré Adams, élu maire de New York en 2022.
La plaignante, Lorna Beach-Mathura, qui accuse également d’autres institutions publiques de la ville dans la même plainte civile, demande une compensation financière minimale de 5 millions de dollars, qui devrait être déterminée par un jury.
Le maire fait également l’objet d’une autre enquête sur l’origine des fonds destinés à sa campagne à la mairie de New York, qui vise à déterminer s’il a reçu de l’argent du gouvernement turc.
Ces derniers jours, la Cour suprême de New York a reçu plusieurs plaintes pour agressions sexuelles couvertes par l’Adult Survivor Act, qui permet le dépôt de plaintes prescrites et qui, après un an d’application, a expiré jeudi dernier à minuit.