Les policiers kényans devant être déployés en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) ont bouclé leur formation. L’information a été rendue publique par le biais d’un article publié, jeudi 18 janvier 2024, par le quotidien kényan The Star. La Haute cour du Kenya doit pourtant se prononcer le 26 janvier prochain sur le déploiement de ces policiers.
Les autorités kényanes ont fait savoir que les équipes de l’Unité de déploiement rapide, de l’Unité anti-vol, de l’Unité des services généraux et de l’Unité de patrouille frontalière ont complété leur formation depuis le 4 janvier dernier. Ces soldats prennent un bref repos à présent en attendant la décision de la Cour de Nairobi. « Après avoir reçu une formation rigoureuse, le groupe est désormais prêt à être déployé », a assuré un responsable, requérant l’anonymat.
Au cas où la décision du tribunal de Nairobi serait favorable au déploiement des policiers kényans, ces derniers recevront leurs diplômes au siège du General Service Unit (GSU) à Ruiru avant de laisser le Kenya.
Selon le gouvernement du Kenya, ces policiers auront à utiliser l’uniforme vert jungle de l’unité des services généraux comme tenue de combat officielle pour la période où elle sera en Haïti. Par ailleurs, il précise que les officiers feront usage des fusils Ak47 comme armes principales.
Le Kenya s’était proposé de prendre la tête de la MMSS en Haïti. Cette force sera constituée d’environ 3 000 soldats. Outre les 1 000 policiers kényans, le Chili, la Jamaïque, la Grenade, le Paraguay, le Burundi, le Tchad, le Nigeria et Maurice sont aussi prêts à déployer leurs soldats dans le cadre de cette mission qui aura pour but d’aider la Police Nationale d’Haïti (PNH) à rétablir la sécurité dans le pays.
