« L’administration publique, les écoles, entre autres, ne chôment pas durant les 3 jours de l’Etat d’urgence », précise le gouvernement
Les gangs armés ont démontré leur force et leur toute-puissance ces derniers jours. Ils ont, en effet, organisé une tuerie à Bon Repos, mené des attaques contre des Commissariats et Sous-Commissariats à travers le territoire national, ils ont même lancé un assaut contre le Pénitencier national et le Centre carcéral de la Croix-des-Bouquets. En réponse à cet affront, le gouvernement en place avait annoncé « trois journées d’État d’urgence » consistant à rétablir l’ordre à Port-au-Prince. Ce lundi 4 mars, il a apporté une certaine précision sur cette décision.
Après avoir décrété un « État d’urgence » sur Port-au-Prince, dû aux activités des gangs, le gouvernement a apporté une certaine précision ce lundi 4 mars 2023. Dans son communiqué, on lit : « Le Gouvernement tient à informer la population en général et la presse en particulier que l’administration publique, le commerce, l’industrie et les écoles ne chôment pas durant les 3 jours de l’Etat d’urgence déclaré par le gouvernement de la République ».
Tenant à ce que la population soit bien imbue des « trois jours de l’État d’urgence », le gouvernement a poursuivi son communiqué avec un rappel. À cet effet, le gouvernement a écrit qu’il faut rappeler qu’un couvre-feu a été décrété dans tout le département de l’Ouest. Il commencera à 6h00 PM et s’achèvera à 5h00 AM, les 4, 5 et 6 mars 2024.
À en croire le communiqué, durant ces heures, toutes les activités seront suspendues. Toutefois, cette mesure ne sera pas applicable aux agents de la force publique en service, les pompiers, les ambulanciers, les personnels de santé et les journalistes dûment identifiés.
Néanmoins, les portes des écoles publiques et privées, plusieurs succursales de banque de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, dont la Banque Nationale de Crédit, entre autres, sont restées fermées pour ce 1er jour.