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Plus de 1.000 personnes tuées et plusieurs centaines d’autres blessées entre janvier et mars

L’Organisation des Nations Unies (ONU) avait organisé une réunion à huis clos, mercredi 6 mars dernier, au cours de laquelle les autorités onusiennes ont abordé la situation d’insécurité anéantissant la République d’Haïti. Évoquant l’escalade des gangs armés à Port-au-Prince, elles ont affirmé que plus de 1.000 sont déjà tuées et plus de 600 autres sont sorties blessées dans le courant du mois de janvier jusqu’à mars 2024.

Dans cette réunion qui a été consacrée à la crise sociopolitique qui secoue Haïti, le mercredi 6 mars, la coordonnatrice humanitaire de l’ONU, Ulrika Richardson, a indiqué ses inquiétudes concernant le nombre de personnes victimes des attaques répétées des gangs. Elle souligne l’intérêt pour la communauté internationale de voler au secours de la nation haïtienne, ce, afin d’éviter une « catastrophe humanitaire ». C’est pourquoi elle a parlé en ces termes : « Ces violences ne peuvent pas continuer, elles doivent s’arrêter ».

En effet, pas moins de 1 193 personnes ont été tuées et 692 blessées depuis le début de l’année, à cause de la violence des gangs en Haïti, a fait savoir l’Organisation des Nations Unies mercredi. Les violences survenues dans la capitale depuis le 29 février dernier ont causé le déplacement de plus de 15 000 personnes, dont la majorité était déjà déplacée.

Plusieurs villes sont totalement sous l’emprise des associations de malfaiteurs. Le Premier ministre haïtien espérait que l’arrivée de la Mission Multinationale en Soutien à la Sécurité (MMSS) à Haïti allait pouvoir éradiquer les bandes armées. Mais, vu l’exagération et la gravité des violences de ces bandes, certains policiers kényans ont fait marche arrière et ne veulent plus mettre leur vie en péril.

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