Même si tout va de travers en Haïti, le football, ce jeu collectif nous fait toujours rêver. Avec Melchie Daëlle Dumornay, joueuse formée à l’AS Tigresse qui joue très bien au plus haut niveau du football mondial féminin avec l’Olympique Lyonnais, la preuve est grande, il y a de l’espoir dans ce milieu. Sans oublier Lourdjina Étienne, une étoile montante.
Pour tenir le flambeau, la Fédération Haïtienne de Football a organisé une importante réunion avec plusieurs dirigeants de club au niveau du football féminin en Haïti, le mercredi 3 avril 2024, en vue de discuter sur des stratégies qu’elle doit adopter pour les trois prochaines années.
Parmi les points essentiels qui ont été soulevés dans cette rencontre d’envergure, la standardisation des clubs féminins sur le plan structurel, les affiliations définitives et la répartition de la subvention accordée aux clubs dont les joueuses ont été sélectionnées pour la Coupe du monde en Australie en 2023 ont tourné sur la table des discussions.
À en croire la FHF, plusieurs intervenants ont pris part à la réunion notamment du côté de la fédération où Monique André et Patrick Massenat ont insisté sur l’importance de la mise à jour des licences des clubs et n’ont pas manqué aussi d’adresser des mots de félicitations et d’encouragement à l’endroit de tous les acteurs qui sont impliqués dans le secteur.
Pour les clubs, le Dr. Jean Patrick Alfred et Dieudonne Luma Etienne (Real-Jongleuses du Cap) ont fait un bref rappel sur l’importance du 3 avril, cette journée qui a marqué la 37e anniversaire de la lutte des femmes haïtiennes pour la démocratie et pour l’égalité des femmes tout en exprimant leur satisfaction à l’issue de la réunion.
Maintenant, il n’est que d’attendre les résultats finaux liés à cette réunion. Parce-que cette terre, Haïti, doit continuer à offrir au monde du ballon rond des joueuses de qualité comme Melchie Daëlle Dumornay, Nérilia Mondésir, Batcheba Louis, Nahomie Ambroise et j’en passe.