L’ancien ministre de la sécurité du Panama, José Raúl Mulino, semble être en passe de remporter la présidence après avoir pris une avance significative avec plus de deux tiers des votes comptés, selon des données préliminaires citées par l’agence de presse Reuters ce dimanche 5 mai 2024.
Avec plus de 66 % des bulletins dépouillés, Mulino devance ses concurrents avec 34 % des votes comptabilisés, tandis que Ricardo Lombana occupe la deuxième place avec 25 %.
Les partisans de Mulino ont déjà commencé à se rassembler dans le centre-ville de Panama en anticipation de l’annonce de la victoire, certains dansant et acclamant.
Mulino était considéré comme l’un des favoris à la présidence après avoir remplacé l’ancien président populaire Ricardo Martinelli sur le bulletin de vote, ce dernier ayant été interdit de se présenter en raison d’une condamnation pour blanchiment d’argent.
Bien que Martinelli soit actuellement en exil dans l’ambassade du Nicaragua à Panama, où il a demandé l’asile, il a joué un rôle majeur dans cette élection. Beaucoup d’électeurs voient Mulino comme un successeur potentiel de Martinelli, bien que ses opposants le décrivent comme une marionnette de l’ancien président.
Alors que le décompte des voix progresse rapidement, Mulino est confiant dans sa capacité à redresser le pays en cas de victoire.
Si Mulino remportait la présidence, il serait confronté à des défis de taille, notamment la réparation des divisions sociales et la reconquête de la confiance d’un électorat désabusé par la corruption politique.
Le nouveau président devrait également s’attaquer aux problèmes économiques urgents du Panama, à la corruption et à la restauration de la réputation du pays en tant que havre d’investissement.
Mulino a promis de favoriser la prospérité grâce à des investissements ambitieux dans les infrastructures et à un salaire minimum plus élevé, tout en suggérant qu’il garderait Martinelli hors de prison.
Le décompte des voix se poursuit et le vainqueur devrait être connu bientôt. Le nouveau président entrera en fonction le 1er juillet pour un mandat de cinq ans.
