Des immondices partout à Port-au-Prince, un facteur aggravant au COVID-19

Nombreux se questionnent sur l’existence d’une possible corrélation entre les détritus et la propagation du COVID-19, d’autres expriment clairement leurs inquiétudes.

Les affirmations selon lesquelles le coronavirus agirait plus sévèrement envers ceux ayant disposé de maladies antérieures sont reprises par plusieurs spécialistes et journalistes. Dans une Haïti avec sa capitale classée la quatrième ville la plus sale au monde, qui habite le centre-ville n’est pas malade?

Un long temps exposé à un milieu pollué fragilise votre système respiratoire. Les ordures constituent des destructeurs pour les muqueuses des voies respiratoires, elles abîment ces dernières, ce qui les rend vulnérables et facilite par conséquent la circulation de la maladie de son point d’ingestion à vos poumons. Cette thèse a été renforcée par les déclarations d’Isabella Annesi-Maesano, membre du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm.

Les fines particules de saletés, de gaz et autres éléments chimiques nocifs, une fois dans votre organisme, constituent aussi un véhicule pour le virus le permettant d’attaquer plus facilement vos voies aériennes en profondeur.

La Lombardie, la région la plus touchée par la pandémie en Italie (plus de 6 000 morts), fait évoquer son état avancé de pollution par des chercheurs dans une étude du 17 mars dernier.

La décision adoptée par certains de regagner la campagne semble se justifier par le simple fait que ces dernières [les campagnes…] sont pour la plupart, bien plus salubres que Port-au-Prince, font diminuer par conséquent la vulnérabilité des gens par rapport au virus.

Parallèlement plusieurs millions de gourdes avaient été volatilisées dans la question de la caravane du changement, alors que les autorités centrales n’ont jamais pensé à une véritable campagne d’assainissement dans la capitale et ses environs qui est l’une des plus sales au monde.