(TripFoumi Enfo)- Le président Jovenel Moïse, de qui la rue exige le départ pour ce 7 février conformément à l’article 134-2 de la Constitution, s’est rendu à Fort-liberté ce samedi 5 février. Objectif : s’entretenir avec les citioyens autour de l’éléctricité 24/24. Sur un ton de dictateur, Il en a profité pour dire à ses adversaires que le renverser du pouvoir, c’est pratiquement impossible.
Alors qu’il est invité par l’opposition politique et d’autres secteurs de la vie nationale à quitter le pouvoir ce 7 février, Jovenel Moïse semble ne pas du tout s’inquéter, si bien que le locataire du palais national a été à Fort-Liberté ce 5 février pour se vanter d’avoir électrifié le Nord-Est 24/24.
Le chef de l’État, lors de sa prise de parole se montre assurré plus que jamais. “Nou p ap ka ekzile m, nou p ap ka touye m, nou p ap ka anpwazone m”, déclare l’orginaire du Trou du Nord. Selon lui, certains éléments du secteur privé auraient monnayé des mouvements de contestation contre lui de manière à mettre le pays instable.
Le successeur de Jocelerme Privert explique que “ces oligarques corrompus” l’attaquent rien que parce qu’il résilie certains de leurs contrats juteux. Conformément à ses différentes prises de parole, le président s’en est pris au système qu’il accuse d’avoir créé la misère et la corruption dans le pays.
Le numéro 1 de l’Exécutif n’entend pas remettre le pouvoir ce 7 février, contrairement à ce que désirent ses opposants. À l’instar de Jovenel Moïse, certains Chefs d’État haïtens avaient refusé de remettre le tablier, mais, sous pression populaire, ils avaient fini par se faire chasser du pouvoir .
Jovenel Moïse, en s’accrochant au pouvoir, ne risque-t-il pas de connaître le même sort qu’avec le président Vilbrun Guillaume Sam (27 juillet 1915), battu à mort par une foule, laquelle jette son corps après, alors qu’il était encore au pouvoir ?
