(TripFoumi-Enfo) – Le problème de carburant persiste jusqu’à présent. Depuis le début de la semaine, de longues files d’attente occupent les stations d’essence alors que le Premier ministre Ariel Henry avait promis de remédier à la situation. Jusqu’à présent, la situation n’a pas avancé d’une semelle.
Le pays vit une énième semaine avec cette pénurie de carburant. Même si quelques stations d’essence fonctionnent, les usagers peinent, jusqu’à ce vendredi 5 novembre, à se procurer sans difficultés de l’essence. Pour l’heure, beaucoup d’activités subissent encore le choc de la pénurie notamment le transport en commun et les Banques commerciales qui fonctionneront désormais 3 jours par semaine afin de faire face à la crise.
Différents secteurs de la vie nationale sont touchés. En dépit de plusieurs mots d’ordre de grève, la crise persiste. Le secteur banquier annonce un nouveau fonctionnement de travail. Plusieurs entreprises privées ont revu à la baisse le salaire des employés. Les activités scolaires, le secteur informel sans compter le transport en commun en paient aussi les frais.
Par ailleurs, plusieurs personnes dénoncent l’attitude de certains agents des forces de l’ordre qui usent abusivement de leurs fonctions pour imposer leur loi au cours de la distribution de carburant, occasionnant certaines fois, l’interruption des services dans les stations de service. Parfois, ils occupent les stations de service pendant plusieurs heures, alors que plusieurs centaines de gens font la queue, en voiture ou avec un “gallon” jaune.
Rappelons qu’il y a plusieurs jours depuis qu’une cellule de crise, constituée des responsables des ministères des finances, de la défense, de la justice, des travaux publics, du commerce, et de la PNH, a été mise sur pied pour apporter une solution à la crise de carburants en Haïti. Pendant que la solution est à la traîne, les problèmes s’enchaînent.
