Guerre au Yémen: L’Arabie saoudite lance une opération “à grande échelle” après une attaque mortelle des Houthis
(TripFoumi Enfo) – La coalition menée par Ryad annonce lancer ce samedi 25 décembre une opération à “grande échelle” en riposte à une attaque meurtrière des rebelles houthis contre le Royaume.
Cette attaque revendiquée par les Houthis a causé 2 morts et 7 blessés en Arabie Saoudite. “Un projectile est tombé sur un bâtiment commercial, faisant deux morts, un Saoudien et un résident yéménite. Il a blessé sept civils, dont six Saoudiens et un résident bangladais”, selon un communiqué officiel saoudien.
Toutefois, il faut préciser que les rebelles houthis lancent régulièrement des attaques contre L’Arabie saoudite, notamment contre les aéroports et les installations pétrolières. Mais, cette fois-ci, il s’agit de la première attaque meurtrière en 3 ans.
Des frappes aériennes saoudiennes en représailles sur la Capitale Sanaa, tenue par les rebelles Houthis, ont fait plusieurs morts et blessés selon les services médicaux yéménites. Trois civils, dont un enfant et une femme, ont été tués et six autres blessés, dans la ville d’Ajama”, a précisé des médecins à l’AFP.
Face aux annonces et frappes de représailles meurtrières de L’Arabie saoudite, Yahya Saree, porte-parole des Houthis, a menacé le Royaume d’« opérations douloureuses » s’il poursuivait « son agression et ses crimes ».
L’Arabie saoudite est entrée en guerre au Yémen à la tête d’une coalition depuis 2015 pour soutenir les forces gouvernementales. Ces dernières étaient acculées par les Houthis qui ont pris depuis 2014 la Capitale Sanaa et le Nord du pays.
Il faut noter que la guerre du Yémen est, selon des experts, également un terrain d’affrontement entre deux puissances régionales: L’Arabie saoudite, sunite et l’Iran, chiite. Le premier s’engage au côté du gouvernement central et le second soutient les Houthis. Par contre, l’Iran affirme qu’il n’apporte qu’un soutien politique et diplomatique à ces derniers, contrairement aux affirmations de Ryad et des occidentaux qui préconisent qu’il les fournit en matériels militaires et en armes.