(TripFoumi Enfo) – Pour une énième fois, la ville du Cap-Haïtien a connu une journée de mobilisation anti-gouvernementale, ce lundi 31 octobre 2022. Les protestataires, des milliers, selon notre constat, ont parcouru diverses rues de la cité christophienne en exigeant, entre autres, le départ, sans délai, du Premier ministre de facto Ariel Henry et la mise en place d’un gouvernement de transition de rupture.
À l’appel du chef du parti Politique Pitit Dessalines, en l’occurence Jean Charles Moïse, plusieurs milliers de citoyens ont foulé le macadam dans la deuxième ville du pays. Leurs principales revendications ? Le départ du Premier ministre de facto Ariel Henry, la baisse du dollar et la mise en place d’un gouvernement de transition de rupture, le seul capable de remettre le pays sur la voie de la démocratie, baclée par le régime d’extrême droite PHTK.
L’ancien Sénateur de la République ne jure que par la démission du chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) qui, selon lui, ne fait qu’obéir aux diktats de la communauté internationale, notamment des États-Unis. Il en a profité pour dénoncer énergiquement un escadron de la mort qui s’attaque à ses partisans, un peu partout dans le pays. Selon lui, c’est le gouvernement qui veut faire fléchir le peuple dans son mouvement.
La mobilisation ne fait que commencer dans le pays, selon l’homme de gauche, très critique envers l’administration en place. De nouvelles manifestations sont prévues dans la métropole du nord pour continuer à exiger de meilleures conditions de vie et, par dessus tout, le départ du Neurochirurgien qui occupe illégalement la Primature.
