(TripFoumi Enfo) – Alors que les Chinois ont d’abord exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux contre les mesures anti-Covid du pouvoir, des manifestations ont éclaté dans des villes chinoises, ce dimanche 27 novembre, notamment à Pékin et à Shanghai.
Parti, dans une grande mesure, d’un drame causé par un incendie où une dizaine de personnes ont perdu la vie dans un immeuble résidentiel d’Urumqi, la capitale régionale du Xinjiang. Des Chinois, particulièrement sur les réseaux sociaux, ont pointé du doigt les mesures de confinement comme responsables du drame. Car, celles-ci ont, selon eux, empêché les victimes de fuir l’immeuble. Ce que réfutent les autorités, justifiant que ces personnes auraient pu sortir tout de même par les escaliers.
Par conséquent, alors que des individus s’étaient réunis dans la nuit du samedi dans la ville d’Urumqi, où s’est produit l’incendie, pour organiser une veillée en mémoire des victimes, le rassemblement s’est brusquement transformé en une manifestation, dimanche matin. Ces protestations qui ont eu lieu aussi à Pékin, la capitale du pays, sont sans précédent dans le pays, selon des observateurs.
“Levez les confinements à Urumqi, levez les confinements dans le Xinjiang, levez les confinements dans toute la Chine!”, ont scandé les manifestants, selon ce qui a pu être constaté dans des vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
Après la découverte de la Covid-19 en décembre 2019 en Chine, dans l’État de Wuhan, le gouvernement chinois n’a pas hésité à confiner drastiquement des millions de personnes. Même après la réduction des mesures anti-Covid dans le monde entier, la Chine continue, malgré les pressions, à pratiquer la politique dite de “Zéro Covid” plombant ainsi la relance économique qui prenait corps après la première vague. Alors que les autorités redoutent un regain de la pandémie, car près de 40.000 nouvelles infections ont été enregistrées samedi, un bon nombre de Chinois ne digèrent pas non plus cette politique de confinement. “À bas le Parti communiste chinois, à bas Xi Jinping, libérez Urumqi!”, ont crié des manifestants.
