(TripFoumi Enfo) – Au moins 1 200 bolsonaristes ont été détenus ce lundi dans le camp qu’ils avaient eux mêmes installé devant l’état-major de l’armée à Brasilia depuis les élections d’octobre et d’où ont été lancées dimanche les attaques contre l’état-major des trois pouvoir au Brésil.
Les partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro, qui ne reconnaissent pas la victoire du leader progressiste Luiz Inácio Lula da Silva à l’heure de l’élection présidentielle, ont été arrêtés. Ils ont été encerclés par la police et l’armée et ont été contraints de démanteler le camp où ils avaient pris refuge.
Selon le ministère de la Justice, les membres détenus des bolsonaristes ont été emmenés dans au moins 40 bus au siège de la police fédérale, où ils seront identifiés pour tenter d’établir s’ils ont participé aux violentes attaques de dimanche et déposés au cas où des preuves contre eux émergeraient dans le futur.
Seuls ceux qui sont identifiés comme ayant participé aux actes de vandalisme et ceux qui ont des preuves contre eux resteront en prison.
Les prisonniers rejoindront les près de 300 personnes arrêtées dimanche pour leur responsabilité dans les attentats.
Face au chaos généré par l’assaut contre les bâtiments publics, Lula a décrété une intervention fédérale dans la zone de sécurité de Brasilia jusqu’au 31 janvier, avec laquelle la police régionale sera sous le contrôle du gouvernement fédéral.
L’assaut contre le Congrès, la présidence et la Cour suprême n’a été résolu qu’après quatre heures et demie de confusion, lorsque des agents anti-émeutes ont chargé et tiré des gaz lacrymogènes contre les exaltés qui se trouvaient à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments des trois pouvoirs.
