Gang

Année électorale, année des gangs armés ?

(TripFoumi Enfo) – L’année 2023 est, selon le Premier ministre Ariel Henry, l’année électorale en Haïti. En dépit des manœuvres pour poser des pions à cet effet, il n’y a, jusqu’ici, aucune garantie sur le plan sécuritaire.

Le fléau du kidnapping qui ronge la société haïtienne depuis des années, dans son ensemble, continue de faire son chemin en 2023. Incapable de faire cesser la crise humainataire et sécuritaire qui mine l’économie des élements de la classe moyenne haïtienne et qui emporte des centaines de citoyens haïtiens vers l’au-delà, le gouvernement jette son dévolu sur l’organisation des élections. Une nouvelle priorité telle qu’elle est mentionnée régulièrement dans les discours du tout-puissant Ariel Henry.

Plus d’une centaine de structures politiques et de la société civile avaient paraphé un accord politique le 21 décembre dernier. Contre toute attente, des organisations politiques importantes du pays comme Pitit Dessalines, OPL, Fanmi Lavalas n’ont pas signé cet accord. Un autre défi pour le gouvernement.

Entre la volonté d’organiser des élections pour cette année et la volonté de maîtriser les actions des gangs armés dans le pays, le gouvernement a choisi son camp.

Les bandits armés poursuivent leur entreprise criminelle. Le gouvernement, de son côté, poursuit dans sa volonté folle d’organiser des élections. L’année 2023 est désormais un cadeau partagé entre les civils armés et le gouvernement haïtien. Chacun poursuit son objectif, la population hèle sous le poids de la vie chère et l’insécurité chronique.

Adblock Detected

Please consider supporting us by disabling your ad blocker