La Russie est prête à participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 petitement. C’est-à-dire sans hymne ni drapeau. En plus, le gouvernement russe dit qu’il n’acceptera pas l’imposition à ses athlètes de signer des déclarations politiques contre la guerre en Ukraine.
“C’est une ligne rouge. Ils ne signeront aucune déclaration. Dans ces conditions, nos athlètes ne participeront pas aux compétitions internationales”, a déclaré le ministre russe des Sports Oleg Matitsin à la Douma, la chambre des députés.
Le récent refus du Comité international olympique (CIO) d’inviter Russes et Biélorusses à participer aux Jeux d’été n’inquiète pas Moscou, conscient qu’une année, c’est long, même avec une guerre.
Avec l’autorisation du CIO, qui a cédé la responsabilité aux fédérations internationales, les Russes ont récemment participé en tant que neutres aux Coupes du monde de judo (Qatar) et de taekwondo (Azerbaïdjan).
La Russie a donc une alternative. Les Jeux asiatiques se dérouleront du 23 septembre au 8 octobre dans la ville chinoise de Hangzhou.
La fédération asiatique a autorisé un demi-millier d’athlètes russes et biélorusses à participer à ces Jeux, ce que le CIO salue également.
Les Russes et les Biélorusses ne peuvent pas opter pour des médailles ni participer à des compétitions par équipes, mais ils pourraient théoriquement atteindre une note minimale qui leur permettrait de se rendre dans la capitale française d’ici un an.
À deux mois des Jeux, Moscou n’a pas encore confirmé avoir accepté l’invitation d’envoyer une délégation en Chine.
