Dans un communiqué de presse publié en date du mardi 1er août 2023, l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) se dit dévastée après la nouvelle de la mort de sa vice-présidente, Liliane Pierre-Paul, le lundi 31 juillet.
Pour l’ANMH, il s’agit du décès d’une icône qui a dédié sa vie entière à son pays auquel elle vouait un amour, un attachement viscéral.
Selon l’association, Liliane Pierre-Paul a passé sa vie à œuvrer et à mener un plaidoyer incessant pour le changement d’Haïti. « Cette voix autorisée, respectée, redoutée et combattue qui portait haut et fort les revendications de la grande majorité fera grandement défaut dans la continuité de la lutte », estime l’ANMH.
Liliane Pierre-Paul est morte, selon les informations, des suites d’une crise cardiaque, alors qu’elle s’apprêtait à se rendre à la Radio Kiskeya pour présenter le « Jounal 4 è ». Ce vide que laisse, d’après l’ANMH, la stature d’une militante de ce calibre rare sera difficile à combler. « Et il ne fera plus jamais 4:00 chaque après-midi », regrette l’association qui précise que la voix de Liliane va manquer à plus d’un.
« Hommage à toi Lilie, tu vas tellement nous manquer. Ta voix fera défaut à celles et à ceux des sans-voix dont tu étais la porte-parole. La lutte pour le changement vient de perdre un pilier. Mais tous, nous savons qu’il n’y a aucun fils, qu’il n’y a aucune fille qui mérite autant que toi de la patrie », poursuit le communiqué.
Liliane Pierre-Paul est née en 1953. Elle a connu la torture, le viol, l’emprisonnement et l’exil pour avoir combattu le régime des Duvalier. Sa disparition est perçue comme une onde de choc dans la presse haïtienne.
