Plus de 70% de la population de Gaza souffre d’une faim aiguë, révèle une étude de l’Euro-Med Monitor
Sur chaque dix Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, au moins sept ont un faible accès à l’alimentation. L’Observatoire Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme, basé à Genève, a découvert que 71 % des Gazaouis souffrent d’une faim extrême en raison du massacre dévastateur mené par Israël sur le territoire palestinien. Pour faire cette étude analytique, les observateurs euro-méditerranéens ont pris un échantillon de 1 200 personnes assiégées dans la zone de Gaza. Ces données ont été publiées, mardi 19 décembre, par l’observatoire lui-même.
Depuis le déclenchement des hostilités, les habitants de Gaza ne cessent d’être victimes des contre-offensives génocidaires israéliennes. Certains rapportent même que l’État hébreu a utilisé la famine comme outil de guerre contre la population. Calvaire, misère, souffrance et angoisse, c’est tout ce que les Palestiniens endurent.
En effet, des rapports indiquent que le régime sioniste bloque délibérément l’approvisionnement en eau, en nourriture et en carburant à Gaza. Ainsi, ils entravent l’aide humanitaire à ces personnes dans cette bande, détruisant plusieurs zones réputées pour les activités agricoles.
En conséquence, au moins 98 % des personnes qui ont participé à l’étude de l’Euro-Med Monitor ont déclaré qu’elles mangeaient des quantités insuffisantes de nourriture. Part ailleurs, plus 60 % ont admis avoir mangé de l’herbe, des fruits, des aliments insuffisamment cuits et périmés pour apaiser leur faim et pour au moins rester en vie.
Ce qui arrive en Palestine, plusieurs personnalités mondiales l’avaient prédit. N’ayant accès ni à l’assainissement, ni à l’eau potable engendrant une augmentation de la prévalence des maladies d’origine hydrique, la bande de Gaza est tout simplement plongée dans une « catastrophe humanitaire ».
L’étude de l’Euro-Med Monitor a également révélé que le taux d’accès à l’eau dans la bande de Gaza, eau potable, de baignade et de nettoyage, est de 1,5 litre par personne et par jour. La quantité est inférieure à 15 litres, quantité minimale d’eau nécessaire à la survie. La vie, en Palestine, ne vaut absolument rien.
Alors que certains, croit-on, disent être des « Défenseurs des Droits de l’Homme », si l’on examine les données fournies par cette étude qui révèle que les Gazaouis sont frappés par la malnutrition et du manque d’accès à l’eau potable, au moins 66 % d’entre eux souffrent de diarrhée, d’éruptions cutanées ou de maladies intestinales.
Le pape François, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, le président russe, Vladimir Poutine, celui du Brésil, Lula Da Silva, entre autres, sont ceux qui avaient demandé un « cessez-le-feu immédiat » sur Gaza, afin d’éviter une « catastrophe humanitaire ». Actuellement, c’est ce qui se passe en Palestine. Au moins 19 667 Palestiniens, dont la majeure partie sont des femmes et des enfants, ont été tués.