L’année 2024 présage un avenir sombre. Ce lundi 15 janvier, plusieurs communes d’Haïti ont connu des mouvements de mobilisation contre le Premier ministre Ariel Henry, accusé d’avoir fait une gestion calamiteuse du pays depuis son ascension à la tête de la Primature.
À Jérémie, plusieurs rues ont été barricadées. Les portes des établissements scolaires sont restées fermées. Le transport en commun est au point mort. Cette paralysie des activités fait suite à trois journées de grêve lancées par les membres de l’opposition au pouvoir en place.
Dans la commune de Miragoâne, la situation n’est pas différente. Des pneus enflammés ont été remarqués sur la chaussée dans plusieurs artères de la ville. Des militants, accompagnés de membres de la population civile, ont été dans les rues pour dire non à la gestion d’Ariel Henry.
Très tôt ce lundi matin, Petit-Goâve a été déjà au diapason pour répondre à l’appel à la mobilisation lancé par l’ancien sénateur élu de la Grand’Anse, Guy Philippe, qui a été emprisonné aux États-Unis pendant six ans avant d’être libéré en septembre 2023.
Cependant, la capitale haïtienne continue son train-train quotidien. Le transport fonctionne comme d’habitude. Toutefois, la veille, des zones comme Solino et La Saline ont été le théâtre des tirs à l’arme automatique.