Ariel Henry, connu à la fois pour ses compétences en neurochirurgie et pour son engagement en politique, est actuellement au cœur d’une controverse qui fait vaciller sa réputation autrefois respectée. De neurochirurgien respecté à une figure politique en pleine tourmente, retour sur le parcours tumultueux du médecin.
Avant de se lancer dans l’arène politique, Ariel Henry était un neurochirurgien renommé, reconnu pour son expertise dans le domaine de la neurochirurgie et respecté par ses pairs. Il a pratiqué et pratique la neurochirurgie pendant des années, offrant des soins de qualité à ses patients et contribuant à sauver de nombreuses vies.
Cependant, malgré quelques postes mineurs dans des gouvernements passés, en 2021, Ariel Henry a fait un virage abrupt dans sa carrière en acceptant de devenir le Premier ministre de Jovenel Moïse, assassiné quelques heures après. Il est rapidement devenu l’une des figures les plus importantes dans le paysage politique haïtien.
Étant seul chef de l’Exécutif, il avait le champ libre. Tout le monde voyait en lui celui qui devra réussir où Jovenel Moïse a échoué. Il avait la lourde tâche de réunir sur la table tous les secteurs vitaux de la nation. Cependant, les mois passaient, et Ariel Henry s’éloignait peu à peu, très vite même, de cet idéal, créant ainsi une opposition radicale.
L’opposition, formée particulièrement de Jean-Charles Moïse, Claude Joseph et Guy Philippe, a accusé Ariel Henry de ne pas être suffisamment transparent, de tout faire pour saboter l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse et saper toutes les règles démocratiques.
Malgré cela, Ariel Henry a tenté de faire cavalier seul, se reposant sur la mission multinationale pour se maintenir au pouvoir aux détriments des forces de l’opposition et de la population. Depuis, sa galère a commencé. Les manifestations dans le pays sont devenues quotidiennes. Même les gangs ont pris les rues.
Cette situation a mis Ariel Henry dans une très mauvaise posture. La communauté internationale a remis en question sa capacité à diriger efficacement le pays dans un contexte de crise politique et de détresse sociale. Son voyage au Kenya pour signer l’accord de réciprocité a été la dernière goutte qui renversera la vase.
Depuis ce voyage officiel, Ariel Henry ne peut plus retourner en Haïti, bloqué à Porto Rico. Les États-Unis le pressent de démissionner. Certains observateurs le qualifieraient d’une arrestation maquillée. Il y a quelques jours, le Premier ministre a fait un X pour célébrer l’anniversaire de Métropole, il a été vivement critiqué. Ariel Henry n’inspire plus confiance.
Cette descente aux enfers d’Ariel Henry, autrefois un neurochirurgien respecté, illustre les complexités et les défis de la politique en Haïti. Alors que le pays continue de lutter contre l’instabilité politique, l’insécurité croissante et la crise économique, la communauté internationale cherche un modus operandi. Pour Ariel Henry, la route vers la rédemption sera longue et la page semble déjà tournée
