L’Association Médicale Haïtienne (AMH) exprime, jeudi 14 mars 2024, sa consternation face à certains actes de vandalisme perpétrés à travers le territoire haïtien tels que le saccage et le pillage, la fermeture forcée d’hôpitaux, les actes de violence physiques sur le personnel soignant de ces institutions sanitaires publiques et privées, toutes catégories confondues. À travers une note de presse, l’association appelle à un halte-là pour faciliter le fonctionnement des structures hospitalières.
L’AMH appelle à la recherche pacifique de solutions répondant aux désidératas du peuple haïtien et également au respect des droits inaliénables de tous les individus sans distinction et plus particulièrement au respect des institutions sanitaires et du personnel soignant.
« Car la santé est un besoin primordial pour les femmes, les enfants, les hommes, les jeunes et les vieux de notre pays, Haïti. Il y va du bien-être et de la sécurité de tous », soutient l’organisation dans sa note.
Selon l’Association Médicale Haïtienne, cette crise sociopolitique qui, à l’évidence a rejeté l’ordre établi, ne répond pas aux aspirations légitimes de la majorité des citoyens, groupements de personnes et des familles composant la société haïtienne.
« Le droit à la santé, ce bien précieux, tiré de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et de notre constitution répond aux plus grandes aspirations de l’homme depuis ses origines », rappelle la note portant les signatures des docteurs Carole CADET DAY et Jean Ardouin LOUIS CHARLES, respectivement présidente et secrétaire général de l’AMH.
