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La situation en Haïti est un « cataclysme », a martelé l’ONU

La fierté des du peuple haïtien est soumise à l’autorité des groupes terroristes. La violence s’installe en Haïti en bourreau et juge. Les terroristes enclavent la majeure partie du pays et tiennent toute la nation dans la peur. Et pour y arriver, au quotidien, ils tuent délibérément des Haïtiens. D’où l’inquiétude de l’ONU. Entre janvier et mars, plus de 1 500 personnes ont déjà été abattues. C’est dans ce climat marqué par la terreur que l’Organisation des Nations Unies a qualifié de « cataclysme » la situation en Haïti.

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a fait le point sur la situation d’Haïti le jeudi 28 mars dernier. Haïti, pays dévasté par la violence des terroristes, est un « cataclysme » avec plus de 1.500 personnes tuées par les groupes terroristes dans le courant du mois de janvier à nos jours. La première République noire est donc appelée à prendre des mesures « audacieuses » et poser « une action immédiate pour y faire face », pouvait-on lire dans le communiqué dudit bureau.

En effet, pas moins de 1.554 personnes ont été tuées et 826 autres sont sorties blessées par les attaques génocidaires des terroristes de « Viv Ansanm ». Par ailleurs, pendant que ces voyous prétendaient être du côté de la population haïtienne, ils ont contraint plus 33.300 personnes à abandonner leur maison et/ou la capitale. Environ 1.880 bâtiments étatiques et privés ont été incendiés par ces délinquants qui, incessamment, ont déclaré qu’ils allaient attaquer « le système ».

Ce discours est similaire à celui des politiciens fantoches du pays de Marie-Claire Heureuse. Tous ceux qui prennent la parole au nom de ce peuple évoquent une question de « système ». Compte tenu de la façon dont les choses se déroulent en Haïti, il est clair que ce « système » dont ils parlent est administré par la masse…

Ils se sont unis pour bafouer les rêves, l’avenir, les droits de tout un peuple, c’est ce qu’explique le Haut-Commissaire du Bureau des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, lorsqu’il disait : « Les niveaux croissants de violence des groupes armés dans le pays ont aggravé la corruption, l’impunité et la mauvaise gouvernance. Celles-ci ne font qu’éroder l’État de droit et rend la population [ gravement privée ] de ses droits. La corruption généralisée et les dysfonctionnements du système judiciaire contribuent grandement à l’impunité généralisée des violations graves des droits de l’homme et doivent être combattus de toute urgence ».

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