Camille Leblanc, l’ancien ministre de la justice, désapprouve toute idée favorable à la participation des gangs dans la résolution de la crise haïtienne. L’ancien garde des sceaux de la République, intervenant ce lundi 8 avril sur les ondes de Radio Nationale d’Haïti (RNH), s’oppose catégoriquement à ce que les gangs siègent à la table du dialogue politique.
Sans langue de bois, Camille Leblanc se dit contre l’idée d’accepter les gangs au dialogue et aux tentatives de résoudre la crise qui ravage le pays. Selon l’ancien ministre, cette démarche inacceptable ne ferait que légitimer les exactions criminelles orchestrées contre la population par ces malfrats.
Camille Leblanc invite, toutefois, les gangs armés à renoncer à leurs pratiques meurtrières en déposant les armes s’ils veulent effectivement contribuer au changement du pays.
D’un autre côté, Me Camille Leblanc dit continuer à soutenir la démarche favorable au choix d’un juge de la Cour de cassation de la République pour assurer la présidence de cette nouvelle transition.
Toutefois, l’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique salue les avancées constatées dans la mise en place du Conseil présidentiel.
Maître Leblanc profite de l’occasion pour attirer l’attention des protagonistes sur les grands défis de l’heure, notamment la lutte contre l’insécurité et la création d’un climat propice à l’organisation d’élections libres.
