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Le sénateur américain Marco Rubio appelle à réexaminer l’embargo sur les armes imposé par les États-Unis à Haïti

Face au bravoure des forces de l’ordre haïtiennes, le sénateur de la Floride, Marco Rubio, a dit espérer la réexamination de l’interdiction imposée à Haïti par son pays, lui empêchant de s’approvisionner en armement pour ses forces de sécurité. Selon un communiqué de son service de communication en date du jeudi 11 avril 2014, il a fait ces déclarations lors d’une audience au sénat américain sur la lutte contre les réseaux criminels transnationaux dans notre hémisphère.

« Malgré leurs ressources limitées et leur incapacité à être réapprovisionnées, les forces de l’ordre haïtiennes ont fait preuve d’un courage et d’une bravoure extraordinaire en affrontant ces groupes armés qui contrôlent 80% de Port-au-Prince », a déclaré le sénateur Rubio.

Quant aux Forces Armées d’Haïti (FAd’H), le sénateur Rubio a ajouté que leur contribution n’a pas été du tout négligeable ces dernières semaines, malgré leur vulnérabilité en équipement adéquat. « Je sais qu’il y a une interdiction d’exporter des armes et de l’équipement à l’armée haïtienne…) mais elle a été une force assez capable ces dernières semaines. Sans elle, je ne sais pas si la police aurait pu supporter certains des défis confrontés », a-t-il lancé.

Dans un tel contexte, Rubio croit nécessaire de réexaminer la décision américaine d’interdire l’acheminement d’équipement adéquat aux FAd’H. Il a révélé que certains pays sont prêts à soutenir Haïti en ce sens, mais sont pour l’heure dissuadés par l’interdiction américaine.

Soulignons que Marco Rubio a analysé que la crise haïtienne ne reste pas sans conséquence sur les États-Unis. En effet, il croit que tout ce qui se passe dans l’hémisphère américain touche, d’une manière ou d’une autre, à son pays.

Allant de la cocaïne produit par la Colombie, des cartels du Mexique, en passant par l’insécurité transnationale dans la région, le Nicaragua qui lève leurs exigences en matière de visa, jusqu’aux gangs criminels à Port-au-Prince, le sénateur estime que tous ces facteurs ont des conséquences sur la sécurité nationale américaine et sur son système bancaire. Il advient que ces conséquences se font sentir même dans les rues américaines à travers la drogue et les organisations criminelles qui y migrent.

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