Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a appelé à « agir rapidement » en Haïti, lors de sa participation au sommet de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ayant pris fin le 28 février dernier. Il s’agit de l’appel du pays qui avait pris la tête de la mission onusienne en Haïti, il y a quelques années.
Le pays est confronté à une crise sans précédent exacerbé par la violence des gangs. Le sommet de la Caricom réalisé en début de semaine a été l’occasion pour Haïti de se mettre au beau milieu des débats.
« En Haïti, nous devons agir rapidement pour alléger les souffrances d’une population déchirée par la tragédie », a déclaré Lula lors d’un discours prononcé devant l’assemblée plénière du sommet à Georgetown.
Après cette rencontre, le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a déclaré que M. Henry avait accepté de « partager le pouvoir » avec l’opposition. Toutefois, il ne s’agit que d’un énième engagement puisque des engagements avaient déjà fait surface.
Haïti attend également l’arrivée d’une force multinationale pour aider sa police épuisée à lutter contre les gangs. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé en octobre une mission qui doit être dirigée par le Kenya, mais qui s’est heurtée à des obstacles judiciaires à Nairobi.