Sur Twitter, ils sont nombreux à déclarer n’avoir plus la possibilité de lire les messages postés par le président de la République, Jovenel Moïse et son grand défenseur, Stanley Lucas. Le pourquoi, ils ont été bloqués après avoir répondu à une publication portant la signature des personnes sus-mentionnées.
Aujourd’hui, nous avons reçu le témoignage d’un internaute requérant l’anonymat qui nous avoue avoir été retiré de la page de Stanley Lucas pour l’avoir simplement dit :”Durant les huit années du PHTK au pouvoir, tu vaux à l’État haïtien près de 500 000 dollars américains”.
Cette réponse a valu une réaction grotesque de Stanley Lucas qui a bloqué l’internaute. D’autres se plaignent également contre ce manque de tolérance de cet haïtien qui habite aux États-Unis. “Un jour, j’ai simplement fait allusion au massacre de Jean-Rabel en écrivant son nom dans un tweet. Quelques heures plus tard, son compte a disparu de mon répertoire”, nous explique un étudiant de la Faculté d’Ethnologie.
Pour l’internaute antérieurement cité, le compte de Stanley Lucas est personnel. “De plus, il n’a pas de statut d’autorité.” Par contre, “le président n’a pas le droit de bloquer les citoyens sur Twitter juste parce qu’il est critiqué. Il dépend du frais de la République”.
“Le président est esclave de la Constitution et les lois de la République. Les textes de lois profèrent aux haïtiens le droit d’émettre leur opinion. Critiquer une initiative présidentielle ne peut être une raison valable pour l’ôter de sa page”.
Ces comportements délétères continuent pour la plus belle. Les personnes qui émettent des critiques densément significatives sont exclues des comptes du Président de la République et de l’activiste politique Stanley Lucas. Alors qu’ils prêchent, de leur côté, la tolérance et donnent impression que les intolérants sont de Lavalas.
Il faut aussi souligner que l’ancienne première dame de la République Michèle Benett Duvalier a aussi été retirée de la liste des personnalités qui suivent l’ex Premier ministre de l’équipe du PHTK Laurent Lamothe sur Twitter après une simple plaisanterie.
