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Jovene Moïse veut à tout prix anéantir le pouvoir Judiciaire

(TripFoumi Enfo) A peine prêté serment en 2017, Jovenel Moïse avait déjà montré ses griffes duvaliériennes avec sa fameuse phrase : “le président a parlé, point barre ! “. S’ensuivent ses actions hitlériennes au cours de son quinquennat. Le Truvien agit comme bon lui semble et s’empare du pouvoir judiciaire sur lequel répose un des pilliers de la démocratie.

De passage en France en 2017, Jovenel Moïse a révélé qu’il avait été contraint de nommer environ une cinquantaine de juges corrumpus. De telles déclarations allaient susciter la colère chez les membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). Ces derniers avaient jugé blasphématoires les propos du propriétaire de l’Agritans.

Ces révélations auraient pour visée de mettre à genoux le pouvoir judiciaire et, du coup, susciter des questions relatives à son indépendance, comme le veut la théorie des trois Pouvoirs de Montesquieu. Si les juges se montraient stupéfaits à cause des propopos de Jovenel Moïse, ce dernier n’a pas tenté de clarifier l’affaire comme s’il le faisait à dessein.

Après avoir rendu dysfonctionnelle le parlement en choisissant de ne pas organiser les élections legislatives, Jovenel Moïse agit en maître et seigneur à coup de décrets. Ainsi, le 6 novembre 2020, il avait publié dans le journal officiel du pays Le Moniteur un décret enlevant à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif une bonne partie de son pouvoir.

Ce qu’il faut rappeler, c’est que, deux mois avant la publication dudit décret, le Ministre des Travaux Publics, Nader Joiséus, accompagné d’autres individus, avait fait irrupttion dans l’enceinte de la CSCCA en vue de prendre des photos dans des endroits ayant des documents sensibles, selon ce qu’avait expliqué Me Rogavil Boisguéné, président de cette institution.

Aujourd’hui encore, Jovenel Moïse, dont le mandat arrive à terme, traque certains éléments du pouvoir judiciaire. Le juge Yvickel Dabrézil est arrêté au petit matin du 7 février, date de l’ échéance du mandat du 58eme président du pays. D’autres visages connus du pouvoir judiciaire comme Renord Régis sont persecutés.

Le président de l’Association nationale des magistrats haïtiens, Jean Winer Morin avait conseillé à tout le monde de ne pas se laisser arrêter, car, ça une fois arrivé, c’est aux hommes du pouvoir Exécutif que vous devriez vous adresser afin d’obtenir votre libération. A en coire l’home de loi, les éléments de l’Exécutif detiennent des parquetiers travaillant pour eux.

De par ses actions, Jovenel Moïse opterait pour un retour à la dictature, laquelle avait coûté à Haïti une bonne partie de son intelligentsia, de son élite économomique et de ses mains d’œuvre, parties pour d’autres cieux plus cléments. jovenel Moïse ne comprend-il pas ce que valent les régimes dictatoriaux en termes de conséquences néfastes ?

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