(TripFoumi Enfo) – Les médecins résidents de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti continuent d’exiger de meilleures conditions de travail. Pour le lundi 20 février 2022, ils ont bloqué plusieurs artères donnant accès au Champ de Mars, Port-au-Prince. Malgré la persistance de leur mouvement depuis environ deux mois, le gouvernement fait la sourde oreille et a préféré décaisser de fortes sommes pour l’organisation des festivités carnavalesques dans le pays.
Alors que des centaines de carnavaliers dansaient au rythme des décibels et des bandes à pied au Champ de Mars, des médecins résidents du plus grand centre hospitalier du pays se trouvent dans les rues depuis plusieurs mois. Pancartes en main, voitures en panne érigées en bandoulière sur la chaussée, ils exigent que l’État en Haïti se penchent sur leurs différentes revendications, comme la question du salaire.
Dans l’intervalle, la mairie de Port-au-Prince a reçu du gouvernement 15 millions gourdes pour organiser le carnaval au niveau du Champ de Mars. Cette décision a été vivement critiquée par une grande partie de la population haïtienne, qui pense non seulement que le contexte socio-politique et sécuritaire du pays n’était pas favorable à un tel événement, mais aussi que ce montant pouvait servir à répondre à certaines revendications de ces médecins résidents.
En Haïti, à l’heure actuelle, vivre est un acte héroïque. Hormis les bandits qui sont au pouvoir, mais il y a aussi la misère et le chômage qui font rage dans ce magnifique pays qui nous est légué par nos valeureux ancêtres. Les bandits légaux se sont accaparés des pouvoirs politique et économique du pays pour mieux étouffer un peuple qui cherche depuis toujours de meilleures conditions de vie.
