Ouverture, ce mardi 23 mai, à Pétion-Ville, d’un Forum de deux jours du Haut Conseil de la Transition sur la sécurité, la gouvernance et le processus électoral, en présence notamment du Premier ministre Ariel Henry et d’autres membres du gouvernement.
Le Haut Conseil de la Transition a tenu, ce mardi 23 mai, le premier jour du forum autour de divers thèmes, notamment la sécurité, les réformes constitutionnelles et électorales, la bonne gouvernance et les mesures économiques et sociales.
Haïti a les compétences pour appliquer l’approche multisectorielle de l’insécurité, vante la présidente du HCT, Mirlande H. Manigat. Elle en profite pour lancer un cri d’alarme à la communauté internationale face à la situation du pays.
Le forum du HCT vise à parvenir à un consensus national favorable au rétablissement de la sécurité dans le pays et à la réussite de cette transition, assure, pour sa part, le politologue Gracien Jean.
L’IGPNH, Ralph Stanley Jean Price, intervenant en tant que coordonnateur par intérim d’une task force inter-institutionnelle travaillant sur le phénomène de l’insécurité, a dressé un état des lieux de la situation de crise que connaît le pays depuis un certain temps.
Il a présenté une stratégie de sécurité publique visant à lutter contre toutes les formes de violence, à désarmer et démanteler les gangs et à faciliter la réinsertion des individus concernés.
Dans une ambiance de tension entachée de divergence, la première journée du forum a tenu toutes ses promesses où les participants ont voulu donner leur avis sur la meilleure façon d’aborder le problème de l’insécurité.
Plusieurs groupes ont été constitués pour réfléchir et débattre sur divers sujets liés au thème de l’insécurité tels que le renforcement des Forces de l’ordre, la réduction de la violence, le désarmement, le démantèlement et la réinsertion des membres des groupes armés et le mécanisme de gestion de l’insécurité et le suivi de l’atelier.
Les rapporteurs des différents groupes ont formulé plusieurs recommandations aux membres du HCT et à ceux du gouvernement telle la création d’un fonds national pour la sécurité publique, ils plaident également en faveur d’un soutien technique, matériel, technologique de la part de la communauté internationale pour mettre fin à la crise sécuritaire qui ravage le pays.
La première journée du forum s’est déroulée en présence des membres de partis politiques, de la société civile et de plusieurs représentants de la communauté internationale à titre d’observateurs.
