Des représentants de la diaspora haïtienne ont exigé le départ du Premier ministre d’Haïti, Ariel Henry, lors d’une réunion tenue mardi dernier à l’Université du Québec à Montréal (Uquam), Canada, sur la crise sécuritaire qui ravage le pays.
Ariel Henry a été qualifié par la diaspora de son pays comme « une marionnette au service d’un secteur de l’agence internationale communautaire qui est responsable de la grave crise qui secoue Haïti ».
Au cours de la réunion, des dizaines d’organisations professionnelles, religieuses et politiques, dans des documents séparés envoyés à l’Union Africaine et à la Russie, ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de bloquer le projet d’intervention militaire.
Parmi leurs revendications figuraient la fin du « soutien international indécent » des États-Unis, du Canada et de la France, au gouvernement d’Ariel Henry. Aussi, la mise en place d’un « gouvernement de transition crédible » a été préconisée.
Le comité organisateur était composé de membres du Forum haïtien pour la paix et le développement durable, du Centre Jean-Paul-Lemay , du Black International Economic Forum, de la Maison d’Haïti, du Konbit pour Haïti et du Front uni de la diaspora haïtienne.