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Ce que nous devons dire à nos autorités

La situation du pays s’est dégradée durant ces dernières années. De l’assassinat du président Jovenel Moïse à nos jours, les conditions de vie de la population haïtienne, les masses populaires en particulier, sont devenues plus que jamais précaires. Et les autorités étatiques n’ont, malheureusement, rien fait pour y remédier.

S’aventurer dans un dialogue avec les autorités (de véritables sourds-muets) se révèlerait un exercice vain, car la notion de dialogue, surtout lorsqu’il s’agit de sortir le pays de cette triste situation, ne dit absolument rien à nos autorités.

Comment dire à ceux qui occupent les postes décisionnels en Haïti que rien ne va sur cette terre ? On souffre à tous les niveaux. Des “territoires perdus” s’accumulent. Des professionnels fuient leur pays à la recherche d’un cadre de vie meilleur que celui que leur offre Haïti.

Si en moins de 5 ans le pays a connu trois épisodes de “peyi lòk”, où presque toutes les activités ont été mises à l’arrêt par des masses populaires, les autorités, constamment sollicitées, ont, à chaque fois, montré peu d’intérêt, ou pas du tout, quant aux besoins pressants exprimés. Comment dire aux autorités que le choléra continue de miner la population haïtienne ?

Si la vieille Délira Délivrance, dans le célèbre roman “Gouverneurs de la Rosée”, a déclaré que “nous mourrons tous”, aujourd’hui, ce que nous, en revanche, devons dire aux hommes au pouvoir, c’est que nous voulons tous vivre dans le bien-être.

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