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À l’annonce des intempéries sur Haïti, les corrompus aux pieds levés

Située dans le bassin des Caraïbes et au carrefour des phénomènes naturels, Haïti est un pays à risque sur plusieurs plans. Malgré cette vulnérabilité environnementale et géographique du pays, les décideurs publics n’en n’ont que faire. Au contraire…

Presque chaque année, Haïti est frappée par au moins un cyclone. Le petit peuple reste la véritable victime de ces phénomènes. Pertes en vies humaines, maisons détruites, champs dévastés et bétails emports, voilà la lourde peine qu’infligent les intempéries au peuple haïtien quasi tous les ans.

La fragilité de ce territoire de la Caraïbe pousse régulièrement le pays vers une catastrophe à chaque phénomène naturel qui le frappe. Le problème reste et demeure le même en dépit de tout : aucune politique publique pour limiter les dégâts et voler au secours des potentielles victimes n’a été mise en place.

Les rares fonds d’urgence “disponibles” font l’objet de détournement à chaque période cyclonique. Lorsqu’on annonce l’arrivée d’un phénomène naturel sur le pays, les décideurs publics, corrompus comme eux seuls, sont plutôt contents des razzias qu’ils vont réaliser dans le trésor public.

La Protection civile communique les chiffres des catastrophes, parfois, tardivement. Les autorités disent prendre notes, et elles n’ont rien fait en retour. En attendant une novelle catastrophe sur ce pays, les chefs se préparent pour l’année suivante à lever le magot.

Il n’y a pas que les acteurs internes qui gaspillent de l’argent dans le pays, des membres de la structure dite communauté internationale sont aussi concernés. Les organisations non-gouvernementales sont régulièrement citées dans des activités de corruption lors des catastrophes provoquées par des phénomènes naturels.

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