Les conditions socio-politiques et sécuritaires d’Haïti sont devenues beaucoup plus graves au cours de ces 10 dernières années. Hormis les jeunes qui fuient le pays en grande quantité, des professionnels qualifiés s’embarquent pour d’autres terres. Alarmante est la situation. Alerte…
Après la publication d’un article du journal en ligne Ayibopost en début de semaine concernant une chute inquiétante du nombre d’inscrits dans les universités en Haïti, nous sommes en droit de questionner l’avenir de ce pays. Comment un pays qui perd ses fils à flots, les mieux formés, pourrait-il sortir de cette crise profonde ?
Nous avons fait 1804, un modèle de mise en commun des forces haïtiennes pour créer le bien-vivre sur notre terre. Mais, nous n’arrivons pas à créer un véritable État-Nation depuis lors. Des exclus et des marginalisés en Haïti. Triste.
Si le pouvoir sanguinaire des Duvalier, dans ses actions féroces, avait forcé ses opposants à fuir le pays, la situation actuelle, en revanche, loin de la dictature de l’époque, n’a guère changé. D’une façon ou d’une autre, l’État en Haïti, à travers ses “serviteurs”, n’a jamais mis en place une politique de rétention de ses cadres et permis l’intégration des individus, en marge de la société.
Devant l’état actuel des choses, il est urgent d’agir. Oui, mais comment ? Ce qui est certain, c’est qu’il est pressant de changer la situation afin de permettre à toutes et à tous de vivre dans leur pays.
