Les responsables de la Compagnie de Développement Industriel (CODEVI) contraints de suspendre leurs services. Pour des raisons sécuritaires, disent-ils, les portes de la Zone Franche CODEVI resteront provisoirement fermées. Une décision qui, selon les autorités de la Zone franche, est due aux menaces des manifestations organisées à Ouanaminthe. Cette information est parue dans un communiqué de la CODEVI, rapportée par des médias entre les 25 et 26 janvier 2024.
Le récent affrontement entre des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) et des agents de Police a contraint les responsables de la Zone Franche CODEVI a fermé leurs portes. Cette dernière est située à la frontière bilatérale, précisément à Ouanaminthe/Dajabón, dans laquelle des milliers d’Haïtiens travaillent. Les manifestants ont érigé des barricades bloquant les voies donnant accès à ladite compagnie. Ce qui, entre autres, réduit son fonctionnement puisque les employés ne peuvent plus venir travailler.
La CODEVI, d’après les informations rapportées par « Vant Bèf Info », regroupe plus de 18 000 employés haïtiens et dominicains. Cette décision n’est donc pas favorable non seulement pour nos compatriotes, mais aussi pour ces Dominicains qui ont leurs familles à entretenir. Entre-temps, il est à noter que l’affrontement entre les deux parties précédemment citées avait représenté un danger pour la paix apparente entre Haïti et la République voisine.
Lors d’une conférence de presse, aux micros de « Listín Diario » et « Diario Libre », Freddy Soto Thormann, directeur du Corps Spécialisé pour la Sécurité des Frontières Terrestres (CESFRONT), avait fait le point sur ce sujet. Il avait dit : « s’il est vrai qu’il y a une situation contraignante au niveau de la frontière haïtiano-dominicaine(Ouanaminthe/Dajabón), mais, malgré tout, la frontière reste sécurisée. L’armée dominicaine et le CESFRONT assurent la surveillance et le contrôle de la frontière, la maintenant ainsi [ calme et sûre ] ».
