L’ancien sénateur Jean-Charles Moïse a invité les gens à utiliser la violence en vue de lutter contre Ariel Henry, le Premier ministre haïtien. Il a prôné la méthode violente dans des déclarations faites ce lundi 29 janvier 2024. Il était à la tête d’une manifestation au Cap-Haïtien.
Le leader du parti « Pitit Desalin » a gagné les rues de la deuxième ville du pays ce lundi en vue de faire passer les revendications de la « masse ». Il en a profité pour lancer des propos incitant le peuple à la violence afin de renverser le gouvernement d’Ariel Henry qui, selon lui, bénéficie du support de la communauté internationale.
Apparemment en colère, l’ex-sénateur a demandé aux gens d’anéantir le pays. « Nou mèt kraze peyi a, m a ede nou refè l », a-t-il déclaré en marchant au milieu d’une grande foule. Il a invité tous les départements à se soulever contre le gouvernement qui doit être renversé. Pour ce faire, l’ancien candidat à la présidence pense qu’on peut utiliser tous les moyens. Il n’a pas encouragé la lutte armée, mais a précisé que si cette option fait surface, il ne s’y opposera pas.
Jean-Charles Moïse a promis d’être dans la capitale du pays au début du mois de février pour continuer ses mouvements révolutionnaires. Il a gagné ce 28 janvier les rues pour la première fois cette année. Cependant, au début du mois, il avait annoncé le lancement de ses mouvements pour le 25 janvier, un engagement qu’il n’avait pas tenu.
