Le porte-parole de l’organisation politique « Fanmi Lavalas », Jodson Dirogène, a affirmé que son parti ne réclame pas la démission du Premier ministre Ariel Henry. Il souligne toutefois que le parti soutient les revendications du peuple haïtien.
« Nous n’avons pas donné de mandat au Premier ministre Ariel Henry, nous ne pouvons donc pas lui demander de partir », a déclaré le porte-parole de « Fanmi Lavalas » au micro de Magik 9, le vendredi 9 février 2024.
Toutefois, Jodson Dirogène estime que le neurochirurgien est incapable de diriger le pays, car ses résultats ne sont pas satisfaisants.
Pour ceux qui réclament la démission du Premier ministre, M. Dirogène estime troublant le mécanisme évoqué en vue de le remplacer, précisant qu’il n’y a aucune disposition légale qui propose une issue constitutionnelle.
En ce sens, l’homme politique a indiqué que les mouvements enclenchés contre le gouvernement en place ne conduiront pas à grand-chose. Il a expliqué d’une part que ces mouvements ne serviront qu’à détruire davantage le pays. « Fanmi Lavalas ne peut pas s’associer à cette initiative dont elle a été victime par le passé », a-t-il soutenu.
D’autre part, il estime que nous ne ferons qu’aggraver la situation si nous nous alignons aux côtés de ceux qui prônent la révolution, soulignant que c’est ce même discours, prôné en 2004, qui a engendré la situation actuelle, avec le PHTK à la tête du pays.
Jodson Dirogène a précisé que « Fanmi Lavalas » est en faveur d’un renversement radical de ce système et promet de rejoindre le peuple haïtien lorsqu’il gagnera les rues.
Le porte-parole croit que le chemin vers une transition de rupture doit-être finalement entamé et cette transition devra être dirigée par un gouvernement de salut public.