Le juge d’instruction chargé du dossier de l’assassinat de l’ex-Président haïtien Jovenel Moïse, Walter Wesser Voltaire, avait renvoyé Martine Moïse par-devant le tribunal criminel. Selon le juge, les déclarations de Martine Moïse ne concordent pas avec les actes. Par conséquent, son nom a été classé parmi ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à l’exécution de l’ancien Président Jovenel Moïse, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021. Toutefois, Martine Moïse pense que le travail du juge d’instruction a été mal fait.
Martine Moïse s’est adressée au Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume, à travers une correspondance, pour dénoncer l’ordonnance du juge Walter Wesser Voltaire. Ce dernier l’a accusée d’avoir été impliquée dans l’assassinat de l’ex-Chef d’État haïtien. En effet, via ses avocats, Martine Moïse a mis en doute l’intégrité du système judiciaire haïtien, lorsqu’elle a déclaré que le travail de Walter Wesser Voltaire est défectueux. Ainsi, elle a remis en question l’authenticité un document judiciaire.
Pour appuyer ce qu’ils avancent, les avocats de Martine Moïse ont pris deux points. Le 1er, ils disent que l’ordonnance ne contient aucune preuve montrant que c’est un document judiciaire, puisqu’il n’a ni la signature ni le sceau du cabinet du juge Walter Wesser Voltaire. Le 2d, ils écrivent que, bien avant la sortie de l’ordonnance du juge d’instruction, son mandat avait déjà pris fin.
Parmi les personnes impliquées dans le cadre de la réalisation du magnicide, Martine Moïse est la 1re à avoir dénoncé ladite ordonnance. À noter que, dans cette ordonnance remise en doute, pour l’inculpation de Martine Moïse, le juge d’instruction s’est également basé sur deux points. Il s’agit des déclarations de Joseph Félix Badio, suivies des incohérences dans celles de Martine Moïse.
