Dans la petite salle de l’Institut Français en Haïti, remplie à craquer, l’artiste Jo-J a été en concert, le jeudi 22 février 2024, pour la première fois, en vue de célébrer la richesse culturelle, l’héritage et les contributions des personnes d’ascendance africaine à travers le monde. « Black is Beautiful », Joana Joseph, de son vrai nom, et ses fans ont été en harmonie !
3 heures 34 de l’après-midi. Rue la Martinière. Nous sommes arrivés. Deux agents de sécurité vérifient les noms des gens qui avaient réservé leur place pour ce concert. Après une petite discussion avec eux, l’accès nous est donné. Nous voilà dans la cour, mouillée en partie de soleil. Un beau petit monde, éparpillé, y est. Des échanges entre amis ou connaissances. De longs câlins se filent.
Les minutes passent, la petite foule grossit. 3 heures 55. D’un mouvement soudain, les gens se mettent en rang afin d’entrer dans la salle préparée pour recevoir l’activité. Pour une deuxième fois, on « tcheke » les noms de ceux et de celles qui avaient fait leur réservation. Entre-temps, une petite musique descend les escaliers jusqu’à nous.
Nous voilà à l’intérieur. Le stage, baigné d’une lumière bleuâtre, donne à voir les musiciens. Jo-J, vêtue de blanc et rayonnante, arrive en traversant l’allée créée par les chaises pour rejoindre la scène de l’Institut Français. C’est effectivement confirmé que Black is Beautiful !
Jo-J allume la salle avec Freedom, un premier morceau. Après se succèdent les titres de son premier EP, « Black is Beautiful ». Avec sa voix, mielleuse, elle les égrène avec maestria, les musiciens, notamment le saxofoniste, et les deux choristes ayant le vent en poupe.
Il était aux environs 5 heures et demi quand a pris fin ce moment d’intimité et de qualité entre Jo-J et ses fans. Des ovations, des « Jo-J m renmen w » dans la salle ! Cerise sur le gâteau, chaque musicien a dû faire son show et charme, à sa manière, le public, visiblement satisfait !
Le mois de février est considéré comme celui de l’histoire des Noirs. C’était en 1976 qu’a pu naître cette tradition aux États-Unis sous la gouvernance de Geral Ford. C’est en ce sens que Jo-J a été en concert pour célébrer cette communauté à travers sa richesse culturelle.
