Alors que des voix continuent de s’élever pour exiger son départ, le Premier ministre illégitime Ariel Henry vient de lâcher une bombe. En effet, la Communauté des Caraïbes a annoncé ce mercredi 28 février 2024 que le Premier ministre de facto Ariel Henry a accepté d’organiser des élections générales en Haïti au plus tard le 31 août 2025.
Étant en proie à la violence des gangs armés, le pays fait face à une crise sans précédent. De ce fait, plus d’un appelle à la démission du docteur Ariel Henry. Pourtant, il vient de dévoiler son intention d’organiser des élections à la fin du mois d’août 2025. Une nouvelle suscitant de vives préoccupations au sein de la société haïtienne.
Par ailleurs, le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, a déclaré que pour parvenir à atteindre cet objectif, les 15 membres de la Caricom dirigeront une équipe d’évaluation soutenue par les Nations Unies, les États-Unis, le Canada, et l’Organisation des États Américains (OEA) en vue de lancer la machine électorale en Haïti. Il a précisé que le comité doit présenter son rapport à la Communauté d’ici le 31 mars 2024.
Le Premier ministre Davis voit d’un très bon œil l’engagement électoral du docteur Henry, estimant qu’il s’agit d’un pas significatif quant au retour à l’ordre constitutionnel en Haïti. La Caricom envisage d’organiser une réunion avec les protagonistes à ce sujet, a indiqué le Premier ministre bahamien.
En vue de sortir le pays de cette crise multidimensionnelle, M. Davis appelle tous les acteurs haïtiens, y compris les autorités en place, à mettre leurs intérêts personnels de côté afin de prioriser les intérêts nationaux.
Selon l’accord du 21 décembre que le PM Henry a lui-même signé, il aurait dû quitter le pouvoir depuis le 7 février 2024. Alors que la Constitution haïtienne prévoit l’entrée en fonction d’un président le 7 février, Ariel Henry promet d’organiser des élections au mois d’août 2025. S’agit-il d’un énième stratagème de l’équipe d’Ariel Henry comme celui de l’accord du 21 décembre ?
Supposons qu’il y parvienne, le PM aura épuisé le quinquennat d’un président élu. Haïti…