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« La situation d’Haïti nous préoccupe énormément, il faudrait agir rapide », déclare le ministre espagnol des Affaires Étrangères

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, s’est prononcé sur la situation d’Haïti qui continue de s’empirer. Il a reconnu, mercredi 6 mars 2024, que l’escalade de la violence des gangs en Haïti « le préoccupe énormément et qu’il faudrait agir rapide ». Ainsi, annonce-t-il que l’Espagne compte donner un soutien financier à la 1re République noire. Il promet également une participation, avec du personnel et des formations, dans la Mission Multinationale en Soutien à la Sécurité (MMSS) à la Police Haïtienne.

Langaj

« La situation en Haïti est une situation qui nous inquiète énormément, nous parlons de sécurité, de sécurité physique pour les Haïtiens et de situation de respect des droits de l’homme et de la dignité des personnes », a déclaré Albares à EFE lors d’une visite officielle au Panama.

La situation sécuritaire du peuple haïtien s’est détériorée dramatiquement ces derniers jours lorsque les associations de malfaiteurs ont commencé par revendiquer le départ du Premier ministre. Celui-ci qui se trouvait au Kenya au moment où les gangs ont lancé des attaques contre des Sous-Commissariats, des Commissariats, des prisons, entre autres, ne peut plus revenir au bercail. Ces actes ont poussé plusieurs pays à fermer leur Ambassade à Port-au-Prince.

Cependant, comme a souligné le ministre espagnol, malgré les niveaux de violence et d’insécurité qui sévissent Haïti, « l’Espagne est l’un des rares pays qui maintient son Ambassade ouverte ». Par conséquent, les autorités espagnoles disent être prêtes à continuer de fournir « un soutien politique et diplomatique », en attendant la partition de la MMSS.

« Nous avons déjà annoncé que nous allions participer (…) et nous allons le faire à la fois financièrement, nous avons déjà annoncé un premier montage financier de 3 millions d’euros, et aussi à travers le personnel et la formation de cette opération de police », a indiqué José Manuel Albares qui attend la concrétisation du déploiement de la mission de paix.

José Manuel Albares a catégoriquement affirmé que ce qui se passe en Haïti est la faute du régime en place. Le gouvernement haïtien doit donc « avant tout prendre sa responsabilité et assurer cette sécurité ». Mais, il a notamment admis que « cela doit être la responsabilité de la communauté internationale », de mettre fin à la violence et de soutenir le développement du pays le plus riche des Amériques, appauvri par l’incompétence de ses gouvernements.

Langaj

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