Les autorités bahaméennes ont intercepté plus d’une centaine de migrants haïtiens dans la partie sud des Bahamas. Cette interception augmente le nombre de personnes détenues, ces derniers jours dans la zone, à plus de 300. C’est ce qu’ont rapporté les autorités bahaméennes, mercredi 13 mars 2024.
Les Haïtiens essaient par tous les moyens de fuir le territoire national. Ils sont pourchassés tantôt en République dominicaine, tantôt à Porto Rico, tantôt aux Bahamas, entre autres. Ce mercredi 13 mars 2024, les garde-côtes de la Force de Défense du Royal des Bahamas ont annoncé avoir interprété 107 ressortissants haïtiens.
Des navires HMBS transportaient des agents de la FDRB, faisant partie d’une opération spéciale en cours dans le sud des Bahamas. Ils se concentraient sur la patrouille du canal « Old Bahama » et du passage Windward. La FDRB a expliqué que le bateau avait été intercepté dans les eaux proches de la ville de Matthew, à Inagua par ces agents. Il contenait environ 107 Haïtiens, 89 hommes, 17 femmes et un enfant.
Plusieurs opérations consistant à intercepter les ressortissants étrangers qui tentent d’entrer illégalement aux Bahamas ont été menées dans le courant du mois de mars. Au cours de la 1re, un navire ayant à son bord environ 65 citoyens haïtiens a été arrêté par les garde-côtes américains, jeudi 7 mars dernier, dans les eaux comprises entre le Sud-Est des Bahamas et les îles Turques et Caïques.
La 2e opération, de concert avec la FDRB, des patrouilles des îles Turques et Caïques ont interpellé 60 migrants. La 3e intervention s’est soldée par la capture de 140 Haïtiens (119 hommes et 17 femmes et quatre mineurs) lundi 11 mars.
En raison de la fermeture du principal aéroport d’Haïti, due à la violence accrue des gangs et de l’instabilité dans le pays, les rapatriements ne peuvent pas avoir lieu comme d’habitude. Toutefois, les Bahamas étudient la possibilité d’utiliser un navire de la Force de Défense du Royal de Bahamas (FDRB) afin de transporter les migrants détenus vers Haïti une fois qu’ils auront été traités.
Les Bahamas avaient annoncé, dès le début du mois de janvier, une forte surveillance dans le sud des Bahamas. Cette série d’opérations spéciales est qualifiée de « blocus maritime ». Elle a été instaurée pour contrecarrer tout afflux ou mouvement massif d’immigrants en provenance d’Haïti, a expliqué le commandant King.
