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Junior Saint-Fort, un artiste plein de promesses

Malgré tout, les jeunes ont le vent en poupe. Ils font de l’art. Ils chantent, font de la musique leur porte-étendard tout comme Junior Saint Fort. Originaire de la ville de Léogâne, Junior est chanteur et entrepreneur, certifié dans le domaine du Sheetrock. Ayant un album à son palmarès et plusieurs beaux morceaux sur le marché, il est un artiste très prometteur. Le journal TripFoumi Enfo, dans ce court entretien, vous présente son histoire, son parcours, ses rêves etc.

Junior Saint-Fort, un artiste plein de promesses

TFE : Vous êtes un jeune chanteur, parlez-nous un peu de votre histoire et votre rencontre avec la musique, plus précisément le compas. Entre vous et la musique, d’où vient ce mariage ?

JSF : Je n’ai pas un grand parcours dans la musique. Je ne vous dirai pas, pour vous faire croire que j’ai la musique dans le sang, que, depuis mon enfance, j’en fait. Mais, cela a commencé en 2012 après ma participation au concours de musique organisé par la radio « Amikal ». En tant qu’artiste en herbe, j’ai fait beaucoup d’expériences après le concours de la radio « Amikal » de Léogâne. Par exemple, j’ai intégré le groupe « Team promo » comme chanteur pro. Ensuite, Je suis venu m’installer à Port-au-Prince où j’ai rejoint une jeune formation musicale du nom de « History ». Suite à des difficultés rencontrées, on a décidé de faire retrait sur toutes nos prestations. Quelque temps plus tard, j’ai pris la décision de revenir dans ma ville natale pour continuer ma carrière solo, malgré les nombreuses propositions qui m’ont été faites d’autres groupes musicaux.

TFE : Vous faites entré dans l’industrie musicale en 2012 grâce au concours de chant organisé par la radio « Amikal » de Léogâne. Parlez-nous un peu de cette première expérience d’artiste ?

JFS : En 2019, j’ai été aussi samba dans une bande de rara appelée « Chacha sans rancunes », un rara qui est issu directement du « Lakou » de mon père. Ce fut pour moi ma plus belle expérience d’artiste. Après quelques mois, j’allais produire mon premier album « Nou lage », contenant sept musiques et un vidéo clip.

TFE: Avez-vous des influences musicales ? Si oui, que sont-elles ?

JSF : Oui, j’en ai beaucoup. Il y a plein de jazz qui m’ont influencé dans l’industrie musicale haïtienne tels que NU Look, Zenglen, Carimi et T-vice pour ne citer que ceux-là.

TFE : Votre chanson « An n eseye » en collaboration avec Sherline Mergilles a été choisie par le comité du concours d’interprétation de la radio « Amikal » qui fête, cette année, ses vingt ans d’existence, comme texte modèle. C’est en quelque sorte un grand honneur. Qu’est-ce que cela vous dit en tant que chanteur et originaire de ladite ville ?

JFS : C’est un honneur pour moi. Cela me me fait comprendre que les efforts que j’ai consentis peuvent beaucoup de choses, ils touchent les autres et je dois continuer à travailler pour rendre fiers ceux qui croient en moi, et les autres (rires).

TFE : Avez-vous des projets pour le futur ? Si oui, pouvez-vous nous en parler ? JFS : Oui, j’en ai des tonnes. Mais, je les garde comme étant des surprises à faire à mes fans. Mais ce sont des projets aussi intéressants que beaux.

TFE : La musique, c’est quoi pour vous ? Et que représente-t-elle dans votre vie ? JSF : Aussi prétentieux que cela puisse paraitre, la musique pour moi, c’est la vie même (rires). Sans l’ombre d’un doute. C’est tout ce qui me rend heureux. Mon seul lieu de plaisir. TFE : Un mot pour les jeunes artistes comme vous, qui veulent faire de la musique ? JSF : Si j’ai un conseil à donner aux jeunes qui font de la musique en Haïti. Je leur dirai que l’art nécessite de l’amour, de la passion et de la perfection. Travaillez sans relâche. Cultivez la patience et la discipline, et vous allez tôt ou tard récolter du succès.

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