Nouveau rebondissement dans l’affaire de Luis Rubiales. En effet, une peine de deux ans et demi a été réclamée, mercredi 27 mars 2024, par le parquet espagnol contre l’ancien président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, pour son baiser non consenti donné à Jenni Hermoso, en août dernier, dans la foulée de la finale de la Coupe du monde féminine remportée par la Roja.
Alors qu’il est accusé d’agression sexuelle, Luis Rubiales est également poursuivi pour coercition car selon le tribunal espagnol, il avait fait pression sur la joueuse pour qu’elle affirme que le baiser était consensuel malgré les images faisant le tour du monde. La championne du monde persiste et signe que ce baiser n’avait pas été consenti et qu’elle s’était sentie dans une situation de vulnérabilité.
D’un autre côté, une peine d’un an est également requise contre l’ancien sélectionneur Jorge Vilda, l’ancien directeur marketing Ruben Rivera et celui de l’équipe masculine Albert Luque. Ces derniers sont accusés d’avoir exercé des pressions sur l’attaquante espagnole.
Le parquet détient des indices de l’existence d’une action concertée des trois, convenue avec Luis Rubiales en vue de briser la volonté de Jennifer Hermoso Fuentes, l’emmenant ainsi à envisager l’enregistrement d’une vidéo dans laquelle elle déclarait que le baiser avait été consenti.
Le procureur demande en outre d’émettre une interdiction à Louis Rubiales de travailler dans le domaine sportif durant sa peine ainsi qu’une interdiction de communiquer ou d’approcher à moins de 200 mètres Jenni Hermoso pendant quatre ans.
Par ailleurs, une sanction en première instance, annoncée le 30 octobre 2023, avait infligé à l’ancien président de la fédération espagnole de football trois ans de suspension de toute activité liée au football. Depuis le début de ce scandale, Louis Rubiales ne cesse de nier toute « connotation sexuelle » à son geste, assurant avoir agi sous le coup de l’« émotion » et dans « un moment de bonheur ».