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Des sanctions commerciales contre Israël imposées par le gouvernement belge

Le gouvernement belge, depuis plusieurs semaines, discute autour du massacre sioniste. La Belgique réalise enfin que les autres personnalités publiques internationales avaient raison d’exiger un «cessez-le-feu immédiat» sur Gaza. C’est pourquoi Bruxelles a envisagé d’imposer des sanctions commerciales contre Tel Aviv. Selon le Premier ministre belge, Alexander De Croo, cette décision est due à l’escalade de la violence ces derniers jours, non seulement dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie occupée, ont rapporté des médias belges, mardi 7 mai.

Ces dernières semaines, les forces armées israéliennes ont intensifié leurs opérations génocidaires contre lesdits territoires. Des centaines de personnes sont mortes et blessées au quotidien. En conséquence, le Premier ministre belge a soutenu qu’il est «difficile pour les pays européens (comme la Belgique) de dire qu’ils continueront à faire comme si de rien n’était». Pour Alexander De Croo, les autres pays européens devraient également les suivre et prendre la même initiative.

Dans le cas contraire, si la Belgique se retrouve seule à imposer des sanctions à l’État hébreu, les itinéraires commerciaux chargeront tout simplement. Par conséquent, le régime sioniste poursuivrait ses attaques. De ce fait, depuis au moins deux semaines, Bruxelles a entamé des discussions avec d’autres pays européens sur la façon d’aborder ce problème. Entre l’Europe et Israël, il y a un traité d’association qui contient des conditions relatives aux droits de l’homme. En effet, le Premier ministre a déclaré qu’ils ont demandé au chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, d’enquêter sur ce point.

Deux mois de cela, le chef du gouvernement belge ne prévoyait pas de prendre une telle position, a-t-il admis. Toutefois, avec plus de 35.000 morts, dont 10.000 enfants, c’est autre chose. Cela n’implique pas pour autant que c’est l’unique raison, mais, les Européens auront à supporter eux aussi les conséquences du massacre. Ainsi, il a dit : «dix ans plus tard, certains nous prendrons pour responsable du fait que nous avons seulement assisté aux multiples bombardements aériens israélites sur Gaza. Nous avons, depuis le début de la guerre, constaté le risque d’escalade. Des navires sont attaqués en mer Rouge. Et après les échanges de tirs entre l’Iran et Israël, nous avons également dû retenir notre souffle».

Quelques semaines avant l’initiative de Bruxelles, des étudiants de la Belgique avaient organisé des manifestations et continuent de protester contre le massacre de Tel Aviv, le silence des pays impérialistes occidentaux et leur soutien indéfectible à Israël dans la réduction de la Palestine en décombres. Israël a même utilisé la famine comme une arme de guerre. Dans ce climat, des milliers d’enfants gazaouis sont morts à cause de la faim. Des soldats israéliens ont violé des femmes enceintes dans des centres hospitaliers avant de les tuer.

Les étudiants belges croient qu’il faudrait, une fois pour toutes, comprendre que les enfants palestiniens, de même pour ceux de la République démocratique du Congo, Haïti, entre autres, méritent de respirer comme ceux de n’importe quel pays européen. Pour eux, les autorités onusiennes ont affiché un comportement anti-humanitaire puisqu’elles n’ont pas agi à l’encontre d’Israël pour ses nombreux crimes contre l’humanité. Alors que «tant que nous sommes parmi les hommes, nous devrons pratiquer l’humanité», disait Sénèque. Au regard des revendications de ces étudiants belges, Alexander De Croo a dit : «si j’étais étudiant aujourd’hui, il y a de fortes chances que j’aurais aussi fait entendre ma voix de protestation».

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