Woodly Éthéart alias Sonson La Familia et Renel Nelfort alias Renel le Récif sont à nouveau dans le viseur de la justice haïtienne
Le dossier de Woodly Étheart connu sous le sobriquet Sonson La Familia et son ami Renel Nelfort alias Renel le Récif refait surface. Ils sont à nouveau dans le collimateur de la justice haïtienne selon une demande du commissaire du gouvernement au Directeur Central de la Police Judiciaire(DCPJ).
Dans une correspondance adressée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire(DCPJ) dont une copie nous est parvenue à la rédaction de TripFoumi Enfo le mercredi 7 août 2019 par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Paul Éronce Villard.
Le commissaire du gouvernement près du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Paul Éronce Villard adresse une correspondance au Directeur Central de la Police Judiciaire M. Joany Canéus lui demandant de passer des instructions formelles et nécessaires afin que les nommés Woodly Éthéart connu sous le pseudo Sonson La Familia et son ami Renel Nelfort alias Renel le Récif soient recherchés et conduits au parquet de ce ressort pour être déposés à la maison d’arrêt pour des présomptions graves d’enlèvement et séquestration contre rançon, trafic illicite de stupéfiants, blanchiment des avoirs, association de malfaiteurs et détention illégale d’arme à feu conformément à l’arrêt-ordonnance rendue en date du 18 Juillet 2019 par la cour d’appel de Port-au-Prince.
Une correspondance signée le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Paul Éronce Vilard.
Rappelons que Woodly Éthéart et son ami Renel Nelfort ont été arrêtés pour leur implication dans l’enlèvement d’un homme d’affaires répondant au nom de Sami L. Azzi où il ont réclamé 1.2 millions de dollars américains pour sa libération en 2013. Ces hommes puissants et amis de l’ancien président Michel Martelly faisaient partie d’un excellent réseau de gangs dénommé “GANG GALIL” selon un rapport du RNDDH.
Ces présumés kidnappeurs ont été libérés lors d’une audience spéciale et spectaculaire par le juge instructeur très décrié de l’époque, Lamarre Bélizaire.
