Son insouciance et son incompétence cependant constatées par plus d’un, Ariel Henry, ne voyant pas plus loin que le bout de son nez, s’obstine à rester à la tête de la Primature comme l’unique coq de la basse-cour et ce, au grand dam du peuple haïtien.
Depuis sa prise de fonction comme Premier ministre en juillet 2021 à aujourd’hui, plus de 16 massacres, œuvres des bandes armées, sont enregistrés à travers le pays, selon la FJKL. La vie des citoyens haïtiens est banalisée par ce s’il vous plaît médecin et les autres membres de son équipe pourtant payés par nos taxes.
Ce gouvernement qu’il dirige, dont le cynisme prend sa source dans la volonté de la communauté dite internationale à créer le chaos, ne jure que par l’arrivée d’une force militaire étrangère en Haïti en vue de, prétend-il, de combattre le phénomène du banditisme qui met à quia presque toutes les activités sur le sol national.
Plus de 9 mois après cette demande d’intervention, c’est enfin le Kenya qui a levé son petit doigt pour dire oui. Toutefois, ce pays de l’Afrique de l’Est, à en croire le journal américain Miami Herald, ne viendra pas combattre les gangs, mais plutôt protéger les infrastructures de l’État. “N a kite sòt”, comme l’aime dire ma mère.
Le fait ? Dans l’indécence et l’horreur gît Haïti. Voilà que Port-au-Prince, sa capitale, risque de sombrer totalement dans le chaos. La localité de Carrefour-Feuilles, qui surplombe la ville, brûle à blanc. Le gang de Ti Lapli tue, brûle et chasse les résidents.
Les appels à l’aide de ceux et de ce celles qui y vivent sont restés sans réponse, alors que le groupe terroriste venu de Grand-Ravine progresse vers la capitale où logent des infrastructures importantes telles le Palais national, des facultés de l’UEH et des universités privées.
Cette situation ne préoccupe pas le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), instance chargée d’orienter les actions de PNH. Ariel Henry se focalise de préférence sur l’organisation des élections au détriment de la vie de la population. Il y a lieu de poser la question que voici : Ariel Henry, de quoi êtes-vous le nom ?
